Citations, jolis textes, extraits...
Vivre éveillé…
Cultiver notre capacité à vivre le moment présent est la clé principale de l’éveil spirituel. Ce réveil consiste en la redécouverte de notre propre dimension inconditionnée et lumineuse, au-delà des formes et des concepts.
Nous accédons consciemment à notre essence et expérimentons alors la paix, l’amour et la joie qui sont déjà en nous. Grâce à cette conscience transparente et réceptive,
nous ressentons la formidable vivance et l’unité de chaque être et de chaque chose. Nous comprenons l’importance d’honorer et de respecter toutes les énergies de la vie.
Pratiquer la présence ensemble, et chacun d’entre nous dans notre quotidien,
est un art de vivre qui nous permet de grandir en sagesse et en amour. Chacun à notre manière, et quel que soit la forme de notre pratique de présence, nous contribuons à l’évolution de la conscience autour de nous et sur la terre.
Tulkou Thondup (textes poétiques tibétains)
Nous sommes tous des cendrillons qui aspirons à accéder à des espaces de clarté où nous pourrions nous éprouver comme vivants, où nous serions reconnus pour ce que nous sommes, c'est à dire uniques. Cet espace de clarté, c'est le bal où paraît Cendrillon, qui n'est pas seulement un lieu de fête où elle se donne à contempler, mais un espace temporel borné par le minuit fatidique, une sorte d'instant de grâce qui se dilate : il faut réaffirmer avec force l'importance du présent et du sensible, en d'autres termes de la vie poétique.Il s'agit avant tout de devenir visible, que ce soit à travers l'amour, une rencontre, une minute de féerie, la reconnaissance d'un mérite, un regard croisé dans la rue. Il s'agit de croire en soi et d'avoir la foi. (...) Si l'on ne trouve pas en soi les ressources d'une ferveur ou d'un enchantement, la réalité peut vite se révéler facilement cauchemardesque. (...). La seule issue possible, face aux incertitudes de notre époque, est de vivre poétiquement."
Eric Reinhardt
Extrait de lecture (Christiane Singer, les âges de la vie, éditions Albin Michel, p. 25-27)
Me traversent les crissements et les bruits, l'odeur de la terre
Je n'écoute pas. Les sons me recouvrent comme lichen.
Je ne regarde pas. Les branches et leurs ombres poussent dans mes yeux ouverts.
Je ne respire pas. Un souffle régulier m'habite et me scande.
Je ne flaire pas. Les odeurs m'enfouissent au ventre leurs rhizomes.
Absence et suspension.
"Alors que vous marchiez sur la plage les vagues étaient énormes et elles se brisaient en courbes magnifiques et puissantes.
Vous marchiez contre le vent, et soudain vous ressentîtes qu’il n’y avait rien entre vous et le ciel, et cette ouverture était le paradis.
Être si complètement ouvert, vulnérable – aux collines, à la mer et à l’homme – est l’essence même de la méditation.
N’avoir aucune résistance, aucunes barrières intérieures envers quoi que ce soit, être vraiment libre, complètement, de toutes les envies mineures, avec tous leurs conflits et toute leur hypocrisie, c’est marcher dans la vie les bras ouverts.
Et ce soir-là, en marchant là-bas sur ce sable humide, avec les mouettes autour de vous, vous avez ressenti le sens extraordinaire de liberté et d’ouverture ainsi que la grande beauté de l'amour qui n'était pas en vous ou en dehors de vous, mais partout."
Krishnamurti
A méditer:
"Nous ne cessons de mettre en regard ce que nous sommes et ce que nous devrions être. Cette habitude de nous mesurer toujours à quelque chose ou à quelqu'un est une des principales causes de nos conflits. Si nous ne nous comparons à personne, nous devenons ce que nous sommes."
Krishnamurti
Il y a la pensée et le fait d'être conscient de cette pensée. Et la différence entre les deux est considérable. Énorme... En temps normal, nous nous identifions tellement à nos pensées et à nos émotions que nous nous confondons avec elles. Nous sommes le bonheur, nous sommes la colère, nous sommes la peur. Il faut que nous apprenions à prendre du recul et à reconnaître que nos pensées et nos émotions ne sont que des pensées et des émotions. Elles ne sont que des états mentaux. Elles n'ont pas de solidité, elles sont transparentes. Il faut en être conscient, le savoir véritablement afin de ne pas s'identifier avec le sujet connaissant. Il faut savoir que la conscience connaissante n'est pas une personne au sens d'une entité autonome et permanente.»
Extrait du livre "Un ermitage dans la neige" (NiL éditions)
" Le temps libre dont il s'agit n'est pas le loisir tel qu'on l'entend d'ordinaire. (...) le loisir intérieur, qui est tout autre chose que le loisir chronométrique, se perd. Nous perdons cette paix essentielle des profondeurs de l'être, cette absence sans prix, pendant laquelle les éléments les plus délicats de la vie se rafraichissent et se réconfortent, pendant laquelle l'être, en quelque sorte, se lave du passé et du futur, de la conscience présente, des obligations suspendues et des attentes embusquées... Point de souci, point de lendemain, point de pression intérieure; mais une sorte de repos dans l'absence, une vacance bienfaisante, qui rend l'esprit à sa liberté propre.
" Paul Valéry, Le bilan de l'intelligence"
Le jour où je me suis vraiment aimé… de Kim et Alison Mc Millen
J’ai compris qu’en toutes circonstances, j’étais à la bonne place, au bon moment, et alors j’ai pu me libérer.
Cela s’appelle l’estime de soi
Le jour où je me suis vraiment aimé…
J’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient rien d’autre qu’un signal lorsque j’allais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle l’authenticité.
Le jour où je me suis vraiment aimé…
J’ai cessé de vouloir une vie différente et j’ai commencé à voir que tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle maturité.
Le jour où je me suis vraiment aimé…
J’ai commencé à percevoir l’abus, dans le fait de forcer une situation ou une personne, dans le seul but d’obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts, et que ce n’est pas le bon moment…
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle respect.
Le jour où je me suis vraiment aimé…
J’ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m’était pas salutaire… Personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie. Au début, ma raison appelait ça de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle de l’amour propre.
Le jour où je me suis vraiment aimé…
J’ai cessé d’avoir peur du temps libre et j’ai arrêté de faire de grands plans, j’ai abandonné les hypothétiques méga-projets du futur. Aujourd’hui, je fais ce qui est correct, ce que j’aime, quand ça me plait et à mon rythme.
Cela s’appelle simplicité.
Le jour où je me suis vraiment aimé…
J’ai cessé de chercher à toujours avoir raison et me suis rendu compte de toutes les fois où je m’étais trompé.
Cela s’appelle humilité.
Le jour où je me suis vraiment aimé…
J’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir. Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe. Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Cela s’appelle plénitude.
Le jour où je me suis vraiment aimé…
J’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon cœur, elle devient un allié précieux.
Cela s’appelle savoir vivre.
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.
Du chaos naissent des étoiles.
Les états d'âme sont le siège de la conscience de soi.
Citation de Malbranche: "C'est par la lumière et une idée claire, que l'esprit voit les essences des choses, les nombres et l'étendue. C'est par une idée confuse ou sentiment qu'il juge de l'existence des créatures et qu'il connaît la sienne propre."
Si nous n'y prenons pas garde, nous ne ferons fonctionner notre cerveau que pour faire des choses, et nous oublierons de nous sentir être, de nous observer en train de vivre. De ce fait nous passerons à côté de la moitié de notre vie. Pas si grave diront certains, il restera tout de même l'autre moitié: nos actions, nos réactions aux demandes de notre environnement. Mais en évacuant nos états d'âme, en ne leur prêtant pas attention, nous resterons de simples "machines à vivre", selon l'expression de Paul Valéry. Et un sentiment de vide, inquiétant ou attristant, nous envahira parfois, dès que nous cesserons d'agir ou de réagir.
" Le désir te décentre.
L'idéal te décentre.
Le devenir te décentre.
Ces rêves d'être autre chose que ce que tu es t'interdisent le bonheur d'être.
Commence par te connaître tel que tu es.
Dévoile ta réalité telle qu'elle est, en ce moment.
Devient le témoin de ton authenticité.
Alors t'échoit une prodigieuse détente.
L'acceptation est un gourou sans pareil.
Elle te centre en toi-même.
Cette conscience de l'instant s'étend à ton corps et s'y enracine.
Lui est toujours ici et maintenant.
La richesse des sensations calme ton esprit.
Ancre-toi dans cette réalité.
Et quoique tu fasses, fais-le consciemment.
Tu sentiras peu à peu l'état méditatif s'installer en toi, comme l'eau de la nappe aquifère monte dans le puits.
Ton fragment d'action consciente est déjà méditation.
Et lorsque cet état t'habite totalement, lorsque tu vis en conscience plénière, tu es méditation.
Tu as regagné ton centre et, par conséquent, aucune zone périphérique n'est plus importante qu'une autre.
C'est cela le non-choix, cette absence de choix fait de toi un prince de la présence. "
Conférencier et écrivain, Licencié ès-lettres et diplômé des Sciences Politiques de Paris, François ROUX enseigne la philosophie du Yoga et les spiritualités de l’Inde dans une demi-douzaine d’écoles françaises de yoga.
Balayer en soi à chaque instant
La Sophrologie nous apprend à être attentif à tout ce qui se passe en nous, aux pensées qui nous traversent l'esprit, puis aux sensations physiques et aux émotions qui sont le résultat des ces pensées.
Les pensées et sensations corporelles se produisent simultanément.
Lorsque nous sommes en colère (ou toute autre émotion), si nous sommes capables de nous dire "en ce moment, je suis en colère" et de nous rendre compte de ce qui se passe dans le corps par rapport à cette émotion, c'est comme si nous balayions une poussière.
Tant que nous ne sommes pas capable de percevoir ce qui se passe en nous, nous ne pouvons faire le ménage en nous et c'est ainsi que jour après jour nous traînons une valise de plus en plus lourde à porter.
Être conscient c'est s'alléger
Vivre en pleine conscience, c’est être vraiment là, pleinement vivant, ici et maintenant.
C’est la capacité de vivre profondément chaque instant de notre vie quotidienne.
La méditation ne se pratique pas seulement dans la salle de méditation, mais aussi dans la cuisine, au jardin, au téléphone, au volant d’une voiture, en faisant la vaisselle.
Il y a pleine conscience chaque fois que le corps et l’esprit sont réunis.
Vous êtes fermement établi dans le présent, touchant la vie qui est là en cet instant.
Si vous n’êtes pas là pour la vie, la vie ne sera pas là pour vous.
Si vous êtes distrait, si vous vous perdez dans le passé ou l’avenir, vous manquez votre rendez-vous avec la vie.
Notre vraie demeure est ici et maintenant.
Le miracle n’est pas de marcher sur l’eau, mais de marcher sur la terre verte et de toucher les merveilles de la vie qui sont accessibles.
La vie est ici, à chaque pas.
Apprenez à ralentir, à marcher avec calme, liberté et dignité.
Si vos pas sont paisibles, le monde profitera de votre paix.
En pratiquant la méthode du «bonheur ici et maintenant», instant après instant, vous arrosez les graines de liberté, de joie et de paix en vous et autour de vous.
Vous vous épanouissez comme une fleur et votre présence est une bénédiction pour votre entourage.
Ce n’est pas une question de foi mais de pratique.Chacun d’entre nous possède un jardin intérieur et doit en prendre soin. Si vous l’avez laissé longtemps à l’abandon, vous devriez l’entretenir pour lui redonner sa beauté et son harmonie d’antan. Tout le monde l’appréciera, si vous l’entretenez bien.
Nous devons réapprendre à respirer, marcher, écouter, en Pleine Conscience et avec compassion. Il nous faut réapprendre à nous exprimer avec le langage de l’amour. “Je souffre, je suis en colère, je veux que tu le saches. Je fais de mon mieux, je prends soin de ma colère. Pour moi, mais aussi pour toi. Je ne veux pas m’emporter et nous détruire”. Ce témoignage de fidélité inspirera confiance et respect à l’autre. Nous pouvons dire ensuite : “J’ai besoin de ton aide”. C’est une affirmation très forte car lorsqu’on est irrité on a tendance à dire : “Je n’ai pas besoin de toi.” Si vous êtes capable de prononcer ces phrases avec sincérité, du fond du cœur, l’autre en sera transformé. En prenant soin de vous-même, vous veillez sur l’être aimé. L’amour de soi est à la base de l’aptitude à apprécier autrui. Si vous ne prenez pas soin de vous, si vous n’êtes pas heureux, ni en paix, vous ne pourrez pas rendre l’autre heureux. Vous ne pourrez ni l’aider, ni l’aimer.”
Thich Nhat Hanh in "La colère"
Sage pensée que celle du Dalaï Lama : 'aider sans assister'... c'est marcher sur le fil séparant la dépendance de la bienveillance " Rappelle toi que l’univers est l’écho de nos pensées.
La loi de l’action et de la réaction n’est pas exclusive à la physique. Il s’agit aussi de nos relations humaines. Si j’agis avec bonté, je recevrai de la bonté.
Si j’agis avec méchanceté, je recevrai de la méchanceté.
Tu recevras toujours ce que tu souhaites aux autres.
Etre heureux n’est pas une affaire de destin, c’est une affaire d’options et de choix.
Prends soin de tes PENSEES, elles deviendront des MOTS
Prends soin de tes MOTS, ils deviendront des ACTIONS,
Prends soin de tes ACTIONS, ils deviendront des HABITUDES,
Prends soin de tes HABITUDES, elles deviendront TON CARACTERE,
Prends soin de TON CARACTERE, il deviendra TON DESTIN,
ET TON DESTIN SERA TA VIE ".
On a demandé au Dalaï Lama :
Etre bien avec soi-même, dans sa tête d’abord, sans conflits intra-personnels qui parasitent le présent, qui ne dévorent pas nos ressources, en accord avec ses potentialités.
Etre bien dans son corps, le sentir vivant, efficient, disponible et à notre service, tout cela dans un fonctionnement souple et harmonieux.
Etre bien dans ses relations, en correspondance non conflictuelle avec son environnement, en paix avec autrui, en harmonie avec l’univers, est une sensation rare et cependant plus accessible qu’il n’y parait au premier abord.
Comme enfant, notre bien-être dépend pour l’essentiel des réponses de notre entourage et du pouvoir de notre imaginaire, qui fait un contrepoint essentiel à la rencontre avec la réalité.
Devenu adulte, le bien-être relève essentiellement de nos choix de vie, de la qualité de nos relations, de notre façon d’être au monde, de notre responsabilité pleine et entière, en acceptant de renoncer tout d’abord à la victimisation et à la mise en dépendance. Il appartient donc à chacun de rechercher et de se donner les moyens de se réconcilier avec le meilleur de ses possibles en acceptant de devenir un bon compagnon pour soi.
Le bien-être ne résulte pas d’une simple intention ou désir, il est relié à plusieurs démarches qu’il me parait important de rappeler.
• Développer la capacité a être présent au présent. Cela veut dire, de ne pas se laisser envahir par son passé, ou par les situations inachevées de son histoire. Cela veut dire aussi, de ne pas fuir dans le futur, soit en l’idéalisant, soit en remettant à demain ce qu’il est possible de vivre aujourd’hui.
• Accepter de s’aimer en cultivant respect, bienveillance et tendresse à l’égard des différentes composantes de sa personnalité et surtout de son corps. Ce faisant nous inscrivons en nous un ancrage de fiabilité et de confiance pour agrandir la vivance de notre vie.
• Apprendre à découvrir et à cultiver la beauté partout où elle peut s’épanouir. Et déjà aller à sa rencontre, en prenant le temps de la reconnaître dans ses manifestations les plus infimes. La beauté a de multiples visages et surtout une incroyable créativité pour se manifester et se dire.
• Se donner les moyens d’apprendre à mieux communiquer, avec soi-même et avec autrui et donc de cultiver des relations vivantes et en santé en s’appuyant sur 5 modalités de base.
1- Oser demander en prenant le risque que la réponse de l’autre ne corresponde pas à nos attentes.
2- Oser recevoir les messages cadeaux qui nous viennent d’autrui, pour les amplifier ou simplement les adapter à nos possibles.
3- Oser restituer les messages négatifs qui nous viennent parfois de l’autre, en se positionnant clairement, en trouvant la bonne distance ou même en renonçant à poursuivre des relations qui peuvent se révéler toxiques pour nous.
4- Oser donner gratuitement, sans ambiguïté, sans mettre l’autre en dépendance ou en dette.
5- Oser refuser, c’est-à-dire prendre le risque de faire de la peine ou de décevoir, en se positionnant, en se confrontant par un non d’affirmation, face à une demande ou une invitation de l’autre, qui ne correspond pas à nos valeurs, à notre disponibilité ou qui touche à notre seuil de tolérance.
• Pouvoir s’appuyer sur des proches et des amis suffisamment stables et solides pour nous aider à résister aux péripéties et aux avatars de notre propre évolution.
Prendre soin de son corps et de sa santé. Avec une alimentation qui corresponde aux besoins de votre organisme et une hygiène de vie qui respecte votre rythme et vos ressources. Cultiver des temps de méditation, de centration et de plaisir à être.
En fait, la clé principale du bien-être me semble résider dans notre capacité à ne pas se laisser définir par autrui, à ne pas cultiver la dépendance, à ne pas se laisser polluer par les tentatives de culpabilisation des proches ou de ceux qui prétendent nous aimer et qui au nom de “leur amour” voudraient nous faire entrer dans leurs désirs, leurs peurs ou leurs projets.
Nous les savons aussi, le bien-être personnel s’enracine, s’appuie et s’amplifie non seulement dans l’intime de soi, mais il a besoin de rayonner, de trouver un écho d’une part dans l’environnement proche, mais aussi une correspondance avec tout ce qui participe à la vie de la planète.
Le bien-être s’épanoui dans la convivialité, dans la résonance avec le bien-être d’autrui. Mais encore faut-il souligner, sans amertume ou culpabilité, avec lucidité, humour et beaucoup de tendresse que le bien être personnel reste une oasis dans un désert d’incommunication, une île dans un océan d’injustices et de guerres, une fleur dans un champ de violences et d’intolérances, une graine d’espoir à semer face à l’avidité du consumérisme et de l’individualisme dominant.
Jacques Salomé – psychosociologue et écrivain.
" Le monde vit...auprès de nous. Sans nous ou avec nous... Regardez le. Écoutez le.Il est source de bonheur,du vrai bonheur,celui qui éblouit et qui rassure, car il provient de la nuit des temps.Il représente notre vérité profonde,notre histoire notre mémoire.Il est ce que nous sommes avant tout,puisque notre conscience est éclose avec l' univers..." C.Signol.
" C'est l'âme qui doit être traitée en premier lieu avec la plus grande sollicitude, pour que le corps s'en trouve soulagé. " déclarait Platon, qui déjà, avait pressenti le lien étroit existant entre le corps, la peau et la sérénité de l'âme.
"La prière peut apporter un grand réconfort à certains dans les moments difficiles, en plus de favoriser la connaissance de soi. Elle peut avoir un effet favorable sur l’état de bien-être lorsqu’on lâche prise en se délestant de tous ses fardeaux. (…) Quoi qu’il en soit, je ne pense pas que ceux qui prient sont nécessairement plus reliés à la source que ceux qui ne prient pas. Nous avons chacun notre façon de reconnaître l’espace infini qui est en nous et, chez certains, elle prend la forme de la prière. Chez d’autres, ce sera la musique, l’art, le contact avec la nature ou la poursuite du savoir et de la technologie – tout ce qui fait jaillir notre passion, notre créativité et le but de notre vie. Autrement dit, ce n’est pas la prière en soi qui donne à certains d’entre nous une meilleure conscience de leur magnificence. C’est plutôt le fait de choisir de vivre en nous reliant à notre passion intérieure, en manifestant un esprit zen et en donnant à notre vie un sens et un sentiment d’unité." Anita Moorjani
« Ajouter de la vie aux jours lorsqu’on ne peut plus ajouter de jours à la vie. » Pr Jean Bernard
« Vieillir, hélas ! disait mon père, mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé de ne pas mourir jeune. »
Daniel Pennac « La fée carabine »